Que mange t’on en Equateur et au Pérou ?

17 Août Que mange t’on en Equateur et au Pérou ?

En Equateur et au Pérou, la grande spécialité c’est le CUY (se prononce « couille »): viande de cochon d’inde.

Il y a aussi le chicharron : peau de porc, frite comme une chips dans l’huile…

Sans oublier l’incontournable poulet, riz blanc, banane plantain (appelé ici verde) ou yucca pour l’Equateur. Et pommes de terre ou maïs pour remplacer les bananes plantains, au Pérou.

Pour moi qui suis « presque » végétarienne (je ne mange quasiment pas de viande à part blanc de poulet et steack haché peu gras, archi cuit), c’est pas trop le paradis!

Heureusement il y a les empanadas, (beignets garnis de toutes sortes) pour varier un peu. Ainsi qu’une quantité incroyable de variété de maïs, cuit à la poêle, grillé, bouilli, etc…

En nouveauté les chips de banane plantain (une tuerie !), ainsi que les humitas et tamales : pâte obtenue grâce au grains moulés d’épis de maïs murs pour le premier, et verts pour le second auxquels s’ajoute de la viande à l’intérieur, le tout servi chaud dans sa feuille de maïs.

Humitas salée et sucrée

 Après autant de temps sans nos habitudes alimentaires, et avec un régime plus que monotone, notre arrivée à Quito ne pouvait que se terminer en « «orgie culinaire » !

Tellement privés de tous les petits « à côtés », voilà que nous salivons devant un Burger King ou un Pizza Hut, au supermarché les barres de Snickers m’appellent… Bref, nous savons que nous ne retrouverons pas ces « cochonneries » avant perpète, alors on a envie de se gaver. J’ai un peu honte mais c’était tellement bon… Le pire c’est qu’en France je boycotte ce genre de produits et chaines de fast-food ! On va dire que c’était la faute du vélo ;)

On a craqué… (burger local au guacamole!)

Actuellement au Pérou, nous avons encore et toujours droit aux menus Pollo/Arroz… ça devient lassant. Nous déjeunons dans des petits restaurants sur la route, où le menu est unique et où bien souvent nous mangeons dans une pièce de la maison de la tenancière, aménagée avec des tables et des chaises… ce n’est pas toujours bon, ni toujours nikel, mais ça nous revient moins cher que de nous acheter et de nous préparer à manger. Prix imbattable compris entre 4 et 8 soles, soit moins de 2,5Euros, comprenant un bouillon en entrée, le fameux plat et une boisson.

Par contre pour le service, il faudra revenir : ici on vous amène les couverts (fourchette et grosse cuillère uniquement, pas de couteau) avec les serviettes (ou un rouleau de papier toilette), ensuite votre bouillon avec généralement un gros morceau de viande dans l’assiette coupé à la machette…. Si vous êtes chanceux il n’y aura pas d’os (très rare), si vous l’êtes un peu moins vous vous retrouverez avec une patte de poulet ou juste un « orteil » avec sa griffe ! (appétissant n’est-ce pas ?). Puis votre plat de riz avec poulet ou oeuf est déposé sur la table, alors que vous n’avez toujours pas terminé votre soupe… Il a le temps de refroidir, mais votre boisson, elle, arrivera juste avant que vous ayez fini votre plat (ou pas) !

Une de leur spécialité est le ceviche : sorte de tartare de poisson, mariné dans des épices et du citron.

La pomme de terre remplace souvent la banane plantain de Colombie ou d’Equateur. Ici on les appèle papas et il en existe plus de 3000 variétés recensées!

Au pays des Incas, on boit de l’INKA COLA, concurrent « identitaire » de Coca-Cola déposé par la marque Coca-Cola… Sinon pour faire local, il y a la Chicha Morada, boisson douce et sucrée de couleur sombre issue du jus de maïs noir.

« El sabor de lo nuestro » ou « Le goût de chez nous »

Récemment nous avons découvert les restaurants « Chifa », ce sont des restaurants aux notes asiatiques, où les deux ingrédients de base sont toujours présents mais cuisinés avec de la sauce et des petits légumes sautés… Et ça change tout !

Niveau fruit, c’est loin d’être le paradis de la Colombie, surtout qu’en ce moment ce n’est plus la saison des mangues, mais j’ai trouvé mes 2 nouveaux fruits favoris.Ils n’ont pas l’air appétissant… et pourtant !

La granadilla juteuse et croquante à la fois:

Le pacay, fruit vert doux et sucré:

Seule l’enveloppe à l’aspect de velours se mange

Pour le petit déjeuner, nous avons un nouveau menu emprunté à nos collègues BikeTrippers d’Attrappe-ma-roue : de l’avoine, du sucre, des fruits, le tout humidifié avec de l’eau et une boisson chaude… Et comme nous sommes gourmands, on mange aussi du pain ! En boulangerie, on retrouve les mêmes palmiers que chez nous, et des petits gâteaux à pâtes sablées ou feuilletées avec du manjar qui n’est autre que de la confiture de lait. Côté salé, les Rosquitas me plaisent beaucoup, ce sont des petits biscuits de pâte sablée au beurre. (Attention, tout ceci n’est valable QUE dans les grandes villes ou de tailles moyennes) !

Quant aux repas préparés au réchaud, ce sont toujours les mêmes. A savoir, pâtes ou riz (ce qui cuit le plus vite), on a essayé le quinoa mais 40min de cuisson ça faisait un peu long, on a abandonné… Boîte de thon, purée de tomate, et comme ici c’est assez rural, on arrive à trouver du bon fromage frais pour accompagner tout ça…

Cuisson au pied du volcan ( Equateur)

J’aimerai lancer un appel : Lors de notre retour en France, on aimerait plein de gâteaux et sucreries, des pizzas, des bonnes pâtes en sauce, des légumes et des salades fraîches, du vrai pain avec du bon fromage, du Martini blanc et du Lambrusco… mais vous l’aurez compris, par pitié, pas de riz, ni de poulet !

A vot’bon cœur ;)