Equateur: Part 1 – Nord et Quito

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Cotopaxi coucher de soleil

28 Juil Equateur: Part 1 – Nord et Quito

Après un passage laborieux de la frontière colombienne-équatorienne : pas de panneau d’indication, une fois la queue terminée pour arriver au guichet immigration, on nous dit qu’ici c’est l’entrée Equateur, mais que pour y entrer, il faut d’abord tamponner la sortie de Colombie, au bâtiment situé 500m plus haut… Une fois ces formalités accomplies, nous grimpons un peu en altitude et ressentons le froid. Je sens que la chaleur colombienne va me manquer finalement ! (jamais contente celle-là)

Frontière Equateur

Frontière Equateur

Les paysages changent, beaucoup de montagnes avec des carrés de cultures qui forment un camaïeu de vert, pour le plus grand plaisir des yeux ! Et des volcans à perte de vue… C’est magnifique !

Malgré un climat légèrement plus frileux, et une légende selon laquelle, plus nous descendrons vers le sud et en température, et plus les gens seront froids… nous devons avouer que les équatoriens sont relativement chaleureux, ce qui n’est pas pour nous déplaire !

agriculture vert

Collines Nord Equateur

Direction Quito, pour y retrouver Richard un ami. Les 4 jours de pause prévus dans la capitale, vont se transformer en 9 jours !
Nous avons logé dans un hostel (La Casona de Mario) au nord de la ville, quartier réputé plus tranquille et moins dangereux que le sud. Même si l’eau chaude ne fonctionnait pas toujours très bien et que lorsqu’elle fonctionnait, elle était brûlante, on s’y sentait bien…

Richard nous a fait découvrir sa merveilleuse ville en commençant par le monument (touristique) de la Mitad del Mundo, où vous pourrez avoir un pied dans l’hémisphère sud et l’autre dans l’hémisphère nord, tout en gardant la tête sur les épaules ! Puis direction le cratère de Pululahua qui fait tout de même 12km ! Ainsi qu’un petit tour au marché artisanal.

cratere pululahua vert

Cratère Pululahua – 3200m

Ensuite, c’est Quito by night dans la vieille ville classée au patrimoine mondial de l’Unesco avec toutes ses églises et monuments de style colonial…
Le lendemain nous visitons plus en détail ces monuments et mon coup de cœur va pour ce bijou du 17ème siècle, qui a été en construction pendant 60 ans : l’église « la compañia de Jesus » entièrement en Or !

Eglise Compañia de Jesus

Eglise Compañia de Jesus… L’or, j’adore!

On en profite aussi pour faire une randonnée d’acclimatation au Rucu Pinchincha (4698m) avant de se lancer dans l’aventure pour le Cotopaxi (5897m)…

Cotopaxi sommet

Sommet du Cotopaxi

Vamos! Environ 1h30 pour arriver en voiture au bas du refuge, qui se trouve 300m plus haut à 4800m. On commence par monter au refuge : entre l’altitude, le froid, le vent, les grosses chaussures et le sac à porter… j’ai l’impression d’être une cosmonaute ! J’avance au ralenti, pour ne pas m’essouffler trop vite !

Cotopaxi prépa Léti

En pleine préparation pour monter au refuge

Miguel , notre guide, nous apprend les bases d’utilisation du piolet et des crampons pour les passages sur glace que nous aurons cette nuit lors de l’ascension. Oui, l’ascension se fait de nuit à partir de minuit pour éviter de se retrouver sur la glace qui craque et fond lors du lever du soleil… Tout un programme ! La courte nuit est difficile tant mon cœur bat fort dans ma poitrine à cause de l’altitude (c’est ma première expérience à 4800m), mais heureusement pas de signes de mal aigu des montagnes ! L’ascension sera écourtée par ma peur des crevasses dans la glace et les pentes plus que raides à grimper dans le noir avec la frontale… je suis déçue mais J’ai tout de même atteint les 5200m !
Plus tard en redescendant du parc, Miguel me dit qu’il y a eu une avalanche et qu’il pense que personne n’a pu atteindre le sommet… Aussi la météo change à la vitesse de l’éclair, en l’espace de 5 minutes, nous nous retrouvons dans le brouillard sous la grêle (heureusement, nous étions déjà dans la voiture) !!

Cotopaxi Axel

Axel, roi du monde…

Mon conseil : pour les personnes ayant le vertige comme moi, ne tentez pas l’ascension, par contre passez une nuit au refuge, les paysages sont à couper le souffle. Entre ce volcan à la pointe blanche, ses pentes arides aux couleurs ciment et sable, la vue au loin sur Quito et les plaines du parc avec ses chevaux sauvages… Vous ne le regretterez pas !

Nous sommes passés par l’agence Equateur Voyages Passion, tenu par Christian un français, que nous vous recommandons. Notre guide Miguel a vraiment été au top à tous les niveaux: sympa, pro et rigolo ! Attention aux guides ou agences peu scrupuleux, : lors de notre redescente, nous avons croisé un randonneur abandonné par son guide, complètement en état de choc car il n’arrivait plus à retrouver le chemin du retour vers le refuge…. (la même chose est arrivée à une amie en Indonésie).

Cotopaxi refuge avec Miguel

Au refuge avec le meilleur guide: Miguel

Quito est une ville très « occidentalisée », qui a sû garder le charme de la culture latine d’Amérique du Sud, avec ses édifices coloniaux, et c’est un endroit où je me verrai bien y vivre. Il n’est pas rare de croiser des paysans quechuas avec leurs tenues typiques en pleine ville, à côté des quiteños habillés en jean… Pour la nourriture c’est pareil, on peut rester dans le traditionnel mais aussi trouver des plats étrangers… Nul doute que Richard et Paulina ne sont pas étrangers à mon petit coup de cœur !

Richard Paulina et BT

Paulina et Richard

 

Ce petit pays regorge de trésors : il y a la côte que nous n’avons malheureusement pas fait (ce sera pour une autre fois j’espère) avec les îles Galapagos, il y a la montagne, ses lacs et ses volcans qui donnent de bons bains thermaux d’eau chaude et puis il y a l’Amazonie, écrin vert à perte de vue.

Seul bémol : choisissez bien vos tenues, car ici vous aurez droit aux 4 saisons dans la même journée…

Quito ancienne piste aéroport reconvertie en piste cyclable

Quito: ancienne piste aéroportuaire, reconvertie en piste cyclable… Faut-il y voir un signe? ;)

2 Commentaires
  • Paps
    Posté à 05:28h, 01 août

    Textes oxygénés pour une aventure quotidienne renouvelée…
    Ce goût de l’échappée belle, que nous portons tous en nous, a toute sa saveur grâce à la plume libellule de notre bien belle trentenaire..
    Au fil des mots nous décelons que la ferveur de vivre conteste, sans appel, la fureur de vivre ne cessant de décimer les vies roulées et dopées en peloton..

  • Perotta
    Posté à 09:54h, 30 octobre

    5200 m tout de même ce n’est pas rien ! Vous en avez pris plein les yeux à présent tout est enregistré dans votre conscience et vous permettra de revivre ces bons moments lorsque vous serez rentrés..